Boujemaa Hebaz est un des pionniers de la recherche linguistique Amazighe au Maroc. Il a réalisée sa thèse de Doctorat de troisième cycle sous le thème l’aspect en Berbère Tachelhit - Maroc à l'Université René Descartes, Paris V, sous la Direction de Madame Denis François. Il a bien dit que « le colonisateur avait intérêt à connaitre les coutumes des pays colonisés afin de mieux adapter son dispositif administratif coloniale aux situations coloniales. La connaissance de la langue du colonisé constitue l'une des armes les plus efficaces pour le colonisateur: connaitre la langue de l'autre c'est le posséder, et par suite l'acculturer, nier son identité et lui proposer une autre langue: c’est le phénomène linguistique de la glotophagie ». La situation actuelle du champ linguistique Marocain est bel et bien une confirmation de ces propos.
Voila la vérité la plus amère que la majorité des Marocains ne connaissent pas. Des propos qui lui ont coûté très chère; on ne connaît même pas son sort.Un complot sans précédent. Une préméditation pour mettre fin à la langue Amazighe et aux Imazighens.
Naima
Louali- Raynal Une Amazighe marocaine des Ait Warain. Née en 1961. Le destin
veut qu'elle nous quitte avant qu'elle assiste à l'officialisation de la langue
Amazighe et l’émergence de l'identité historique d'un peuple qui rêve toujours
de se débarrasser de la domination étrangère. Elle a été prématurément emportée
par la maladie en 2005.
Elle
entama ses études au Maroc et obtint une licence en 1983 à l'Université Sidi
Mohammed Ben Abdellah de Fès. Avec un attachement très fort à la culture
Amazighe, elle a quitté le payé à l'étranger dont le but de compléter ses
études et de se spécialiser dans la recherche linguistique en Amazighe. Elle
fut l'une des meilleurs spécialiste de la phonétique et de la phonologie
Amazighe. Son talon et sa compétence ont été détectées très tôt par les grands
responsables de la recherche en France. Ainsi elle a été recrutée au Centre
Nationale des Recherche Scientifiques (CNRS) à l'Université de Lyon2, pour
qu’elle soit chargée de la recherche linguistique en phonologie Amazighe. Elle
à Contribuer à la description des parlers amazighes en usage au Maghreb; elle a
diagnostiqué la dialectologie amazighe et elle a collecté un grand nombre de
textes composant la littérature amazighe. Dans la même Université, Naima Louali
Raynal a été nommée professeur de la langue Touarègue et chargée de faire des
cours des langues et cultures d'Afrique du nord.
Parmi les ouvrages publiés
par notre auteur Naima Elouali Raynal :
· Un mémoire intitulé de licence intitulée
"Approche morphologique du substantif dans le parler d'El Aderj"
· Publications
communes
· LOUALI, N. ; PUECH, G. 1989. La
pharyngalisation des consonnes labiales en berbère. Journal acoustique n°2 :
147-154.
· LOUALI, N. 1990. L’emphase en berbère. Etude
phonétique, phonologique et comparative. Thèse de Doctorat. Université Lumière
Lyon II : Lyon.
· LOUALI, N. ; PUECH, G. 1992. Les consonnes
“tendues” du berbère : indices perceptuels et corrélats phonétiques. PHOLIA.
Université Lumière Lyon II : Lyon. n°7 : 117-138.
· LOUALI, N. 1992. Le système vocalique
touareg. PHOLIA. Université Lumière Lyon II : Lyon. n°7 : 83-115.
· LOUALI, N. ; PUECH, G. 1998. La partition de
l’espace vocalique en berbère rifain. Actes des XXIIèmes Journées d’études sur
la Parole. 15-19 juin 1998, Martigny, Suisse : 83-85.
· LOUALI, N. ; MADDIESON, I. 1999. Phonological
contrast and phonetic realization : the case of Berber stops. Proceedings of
the 14th International Congress of Phonetic Sciences : 603-606
· LOUALI, N. 2000. Vocalisme berbère et
voyelles touarègues. Etudes Berbères et Chamito-sémitiques, Mélanges Offerts à
Karl-G. Prasse. Chaker, S. ; Zaborski, A. (éds). Peeters : Paris-Louvain :
263-276
· LOUALI, N. 2001. Contribution des données de
phonétique instrumentale à l’analyse phonologique du berbère. Etudes berbères,
Frankfur Afrikanistische Blätter 13. Ibriszimow, D. ; Vossen, R. (éds.).
Rüdiger Köppe Verlag : Köln
· LOUALI, N. 2004. L’accent en berbère : Catégorie
grammaticale et démarcation syntaxique. Nouvelles études Berbères, le verbe et
autres articles. Naït-Zerrad, K. ; Vossen, R. ; Ibriszimow, D. (éds). Rüdiger
Köppe Verlag : Köln : 67-77 .
· LOUALI, N. ; PHILIPPSON, G. 2004a. Le thème
de l’aoriste intensif : formes multiples, contenu unique. Nouvelles études
berbères, le verbe et autres articles. Naït-Zerrad, K;
· LOUALI, N. ; PHILIPPSON, G. 2004b. Berber
expansion into and within north-west Africa: a linguistic contribution. Afrika
und Uebersee : Hambourg. n°87 : 105-130.
· LOUALI, N. ; PHILIPPSON, G. 2005. Deux
systèmes accentuels berbères : le siwi et le touareg. Faits de langues. Vol.
Spécial n°26 : 11-22.
Pour plus d'information veuillez voir le lien ci-après :
http://www.ddl.ish-lyon.cnrs.fr/fulltext/Louali/Hommage.pdf
Kateb est né le 2 août 1929.
Il est d'origine chaouis, lettrée de Nadhor, actuellement dans la Wilaya de Guelma, appelée Kbeltiya (ou Keblout). Le jeune Kateb a eu ses
études primaires dans une école coranique de Sedrata,en 1934, puis à l'école
française à Lafayette dans la Wilaya de Stéf en Kabylie en 1935.A l'age de 12
ans, Katib Yacine est déja inscrit au secondaires, au lycée de Sétif.
En 8 mai 1945, Kateb Yacine était
exclu et arrêté pour deux mois, suite à l'éclatent des manifestations
achevés par le massacre des milliers d'algériens par la police et l'armée
française. Après son exclusion du lycée, avec l'aide de son père, Yacine
reprend ses études dans un autre lycée à Aannaba ou il rencontre son aimable
cousine"Nedjma". une expérience qui a été derrière une volonté
inépuisable en matière de la création littéraire et poétique, voire théâtrale.
Il publie en 1946 son premier recueil de poèmes.
En même temps, son activité
politique commence déjà à se remarquer dans le parti du peuple Algérien, puis
aprés dans le Parti communiste Algérien. Mais Yacine vise plus loin pour faire
entendre la voix du peuple, Kateb arrive à Paris,en 1947. une année plus tard
il publie son roman "Nedjma", il publie l'année suivante dans
la revue "Le Mercure de France". Pour garder sa subsistance et son
combat, il est devenu journaliste au quotidien "Alger républicain"
entre 1949 et 1951 ainsi que dans "Jeune Afrique". Il a produit
beaucoup d'autre publications dont le contexte ne permet pas de les citer
ensemble. Mais Kateb cherche toujours le meilleur support pour véhiculer son
message et réussir son combat. Il s'oriente à l'élaboration d'un théâtre
populaire, joué en arabe dialectal. Kateb effectua une tournée sur toute
l'Algérie devant un grand de différentes masses populaires: public d'ouvriers,
de paysans et d'étudiants. Mais le plus grand soucie de Kateb était toujours de
pouvoir un jours faire jouer ses pièces en Tamazight.
Pour lui, l'usage de la langue
française est loin d’être une aliénation ou une acculturation au service de la
puissance étrangère, c'est plus tôt une volonté de défie continu, comme il a
dit en 1966: "j'écris en français pour dire aux français que je ne suis
pas français ".
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